Marie Launay, nouvelle directrice de la DIVEC

J’ai débuté mon parcours professionnel en 2001 en emploi jeune à la Maison d’Activités Culturelles (MAC) du Crous Bordeaux. J’y suis restée 11 ans comme coordinatrice culturelle. J’ai participé à la structuration du service, travaillé avec une centaine d’associations étudiantes et notamment construit toute une programmation culturelle. Puis, comme j’avais peu de perspectives d’évolution, j’ai passé des concours. J’ai été affectée à la DSDEN (Direction des services départementaux de l'éducation nationale) du département de la Gironde. Pendant deux ans, j’ai eu pour mission d’élaborer le plan de formation des professeurs des écoles et leur remplacement. Puis, en passant un nouveau concours, j’ai occupé la fonction de cheffe de la Division des affaires générales, toujours à la DSDEN. J’avais en charge la gestion du budget, la logistique, la prévention et la sécurité dans les établissements scolaires. Mais j’étais loin du terrain, que je voulais retrouver. J’ai pu le retrouver en 2018 à l’Université Bordeaux Montaigne, un établissement à taille humaine qui me correspond. Je suis devenue responsable du pôle enseignant à la Direction des ressources humaines (DRH) jusqu’en 2022. Là, tu es au cœur des activités, tu rencontres le public pour lequel tu travailles. Puis j’ai finalement intégré la DIVEC. C’était le moment de retourner à mon premier métier. De tout mon parcours, c’est le poste où je suis restée 11 ans qui m’a le plus motivée. Pendant deux ans, à la DIVEC, j’ai donc été responsable du pôle accueil, accompagnement de la vie étudiante et de campus. Avant d’en devenir la directrice après le départ de Lucie Ouvrard-Zelaya. 

Les missions consistent principalement à piloter tous les pôles de la DIVEC, créer du lien et des synergies entre eux. Il faut également faire le lien avec tous les services de l’établissement, qu’on sollicite beaucoup, ainsi qu’avec l’équipe présidentielle et la Direction générale des services. La DIVEC est un outre une direction qui s’adresse tant aux étudiants qu’aux personnels, d’où son nom.

Je vais forcément garder dans mon périmètre le pôle accueil, qu’on a bien développé pendant deux ans. S’y ajoutent le pôle handicap et le pôle santé social, mais aussi le pilotage de la CVEC (Contribution à la vie étudiante et de campus) en lien avec le DAPS (Département des activités physiques et sportives) et le SUAC (Service culture). Ce sont des choses qui ne me sont pas inconnues : je travaillais déjà en lien avec ces services auparavant.

Une poursuite de tout ce qui existait déjà, ce qui a été engagé par Lucie et toute l’équipe. Et continuer à structurer cette direction qui est née il y a seulement trois ans.

La vie étudiante et de campus, c’est très large. On a donc besoin de prioriser, car on est très sollicités. Le schéma directeur de la vie étudiante et de campus, comme celui du handicap, vont nous aider à travailler dans un cadre plus précis, à donner les orientations.

Et enfin poursuivre la « légitimation » de ce service. Ce n’est pas la mission première de l’université mais la réussite passe aussi par le bien-être des étudiants.

Nous sommes en pleine préparation de la rentrée. Le projet phare : le festival les Initiales, du 16 au 25 septembre, en lien avec de nombreux services et de nombreuses associations, étudiantes et extérieures.

Avec des temps fort tout au long de l’année, nous nous efforçons de promouvoir nos actions et nos thématiques, parmi lesquelles le développement durable, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l’égalité et la diversité ou encore le dispositif d’aide sociale.